mesdames, messieurs,
Une étude commandée par les services du premier ministre vient de paraître le 12 octobre et dresse le portrait d’une France profondément pessimiste.
8 personnes sur 10 estiment que les inégalités ont augmenté depuis 5 ans.
63 % des Français considéraient à l’automne 2015 que « le pire restait à venir »
« Vision négative de la répartition des revenus, peur de la pauvreté, anxiété face aux fins de mois… l’avenir dessiné est très noir » conclut le Monde.
Et encore ….Combien parmi ses personnes interrogées connaissaient la menace que pèsent sur eux les traités du Tafta et du Ceta s’ils venaient à être signés ?
Certainement peu... tellement nous devons faire un effort pour nous informer même quand on le veut : il n’y a que quelques mois que nous savons que l’urgence est le CETA...alors que le traité a été signé entre le Canada et l’Union européenne il y a deux ans !
Et bien le portrait de la France vu par les Français aurait été bien plus noir ...
car selon une autre étude américaine, avec le CETA ce n’est pas moins de 200000 emplois qui disparaîtraient dans l’UE seule….dont 45 000 emplois en France à l’horizon 2023…
STOP ….ce n’est pas ce monde que nous voulons !
Les Amis de la Terre défendent la création de sociétés soutenables respectueuses de l’homme et de son environnement. Plus justes, plus solidaires. Qui reposent sur une répartition équitable des richesses et assurent les besoins fondamentaux de tous.
Ce n’est pas un rêve. Des dizaines, voire des centaines de milliers d’hommes et de femmes dans le monde sont en transition, et proposent des alternatives à notre système actuel à bout de souffle. Ici même, le collectif de transition citoyenne créé il y a deux ans et demi ne cesse de prendre de l’ampleur et le forum des alternatives qu’il a organisé a été un grand succès pour la plus grande joie de tous.
Ces traités vont à l’encontre de ces sociétés. Ils ne font aucun cas des contraintes environnementales, du dérèglement climatique. Ils développent un modèle énergétique insoutenable reposant sur l’exploitation des énergies fossiles dont les GDS alors que nous savons aujourd’hui qu’il faut arrêter toute nouvelle construction extractive et laisser une partie des ressources fossiles dans les sols. Une libéralisation accrue des échanges transatlantiques générerait une hausse des émissions de gaz à effets de serre de quatre à onze milles tonnes de CO2 par an et une augmentation de 4°.
Ces traités de libre échange nous réduiraient en esclavage et mettrait l’avenir de l’humanité en péril. Nous ne pouvons laisser faire ça.
Tous ensemble contre le Tafta et contre le Ceta !
Patricia Jarno